Classification du syndrome cardiorénal

Classification du syndrome cardiorénal

Tout le monde sait que le cœur et les reins sont deux organes très importants de notre corps. En cas de problème cardiaque, il est possible que nous n'ayons plus de battements cardiaques et que nous soyons donc incapables de respirer. Mais en cas de problème rénal, nous évoluons progressivement vers une insuffisance rénale, et c'est à ce moment-là que notre vie prend fin. Quels sont donc les types de syndrome cardio-rénal ?

Il existe généralement cinq types de syndrome cardiorénal. Le premier est celui des modifications rénales causées par des lésions cardiaques aiguës, le deuxième celui des modifications de la fonction rénale causées par des lésions cardiaques chroniques, le troisième celui des lésions cardiaques causées par une maladie rénale aiguë, le quatrième celui des lésions cardiaques causées par une maladie rénale chronique et le cinquième celui des lésions cardiaques et rénales causées par d’autres maladies du corps. Tout d’abord, nous devons nous renseigner sur les antécédents médicaux du patient pour comprendre depuis combien de temps il est malade et si des problèmes sont survenus en premier au niveau du cœur ou des reins.

Si le patient souffre d'hypertension à long terme ou d'une maladie coronarienne, ou si le diabète provoque des changements cardiaques, puis des lésions rénales apparaissent progressivement, c'est-à-dire des lésions cardiaques d'abord, puis des lésions rénales. Si le patient n'avait initialement aucun problème cardiaque, mais souffrait d'une néphrite chronique à long terme pendant plus de dix ou vingt ans et développait progressivement des lésions cardiaques, alors les lésions cardiaques ont été causées par des lésions rénales. Le type de syndrome cardiorénal peut être déterminé en prenant les antécédents médicaux et en effectuant des examens pertinents.

1. Le syndrome néphrotique chez l'enfant est un syndrome clinique causé par diverses raisons qui augmentent la perméabilité de la membrane basale glomérulaire, entraînant la perte de protéines sanguines dans l'urine et provoquant une série de changements physiopathologiques.

Caractéristiques cliniques :

(1) Protéinurie importante ; excrétion urinaire de protéines supérieure à 50 mg/(kg.j) ;

(2) Hypoprotéinémie ; albumine plasmatique inférieure à 30 g/L ;

(3) Hyperlipidémie ;

(4) Œdème évident. Le diagnostic repose sur la présence d’une protéinurie massive et d’une hypoprotéinémie.

2. Classification

(1) Classification clinique : les pédiatres chinois divisent le syndrome néphrotique primaire en deux types : le syndrome néphrotique simple et la néphropathie néphritique. Cliniquement, le diagnostic repose sur l'hématurie, l'hypertension, l'azotémie et l'hypocomplémentémie : ① L'examen d'urine montre plus de 10 globules rouges par champ de vision à fort grossissement (en référence à l'examen des sédiments urinaires trois fois en deux semaines) ; ② Hypertension récurrente ; ③ Azotémie persistante, à l'exclusion de l'hypovolémie ; ④ Diminution répétée du complément sanguin total ou de C3. Toute personne présentant des symptômes du syndrome néphrotique et un ou plusieurs des quatre éléments ci-dessus est diagnostiquée comme étant atteinte de néphropathie néphritique, tandis que celles qui ne remplissent pas les conditions ci-dessus sont diagnostiquées comme étant atteintes de néphropathie simple.

(2) Classification pathologique : Les principales modifications pathologiques du syndrome néphrotique primaire se situent au niveau des glomérules. On distingue approximativement cinq types pathologiques : ① type de modification minimale ; ② glomérulosclérose segmentaire focale ; ③ glomérulonéphrite proliférative membraneuse ; ④ prolifération mésangiale simple ; ⑤ glomérulonéphrite proliférative ; ⑥ sclérose glomérulaire focale ; ⑦ néphropathie membraneuse.

(3) Classification basée sur l'efficacité des glucocorticoïdes : ① Néphropathie hormono-sensible : les protéines urinaires deviennent négatives dans les 8 semaines suivant un traitement régulier à la prednisone ; ② Néphropathie hormono-résistante : les protéines urinaires sont toujours positives après 8 semaines de traitement régulier à la prednisone ; ③ Néphropathie hormono-dépendante : sensible aux hormones, mais rechute dans le mois suivant la réduction de la dose ou l'arrêt du traitement, et se répète plus de 2 fois ; ④ Rechute et rechute fréquente de la néphropathie : une rechute (y compris une récidive) fait référence à une protéine urinaire passant de négative à positive pendant plus de 2 semaines. Une rechute fréquente fait référence à une rechute ou une récidive ≥ 2 fois au cours de l’évolution de la maladie rénale, ou ≥ 3 fois en 1 an.

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